Un coup gagnant, le 50e film d’un réalisateur intarissable et talentueux que la rumeur cloue au pilori des gazettes et des réseaux sociaux, alors que la justice ne l’a jamais condamné !
C’est une histoire BCBG, dans les (très) beaux quartiers de Paris, où tout le monde est riches et vit dans un luxe de bon goût.
Ce film est une badinerie qui se termine très mal.
Une épouse (remariée) à un homme d’affaire (très imbu de son succès) voit sa vie basculer suite à une rencontre. Un peu comme Visions et tant d’autres films qui traitent le sujet de la fragilité des attachements et de la force des souvenirs enfouis.
Ce thème n’est pas neuf, mais il est traité ici avec un double charme, celui de la description de ce qui se passe, celui d’une intrigue policière qui va prendre une tournure inattendue. Melvil Poupaud retrouve son personnage de mari suspicieux que nous avions tant apprécié dans L’Amour et les Forêts mais sa partenaire cette fois est la séduisante et talentueuse Lou de Laâge bien connue depuis Jappeloup, Respire, Les Innocentes et Blanche comme neige, une actrice très sensible et qui dispose de ressources très étendues pour exprimer ses sentiments, souvent intimes. Valérie Lemercier vaut son pesant d’or dans le rôle de la mère.
Le film est léger, plaisant, très connoté comme il est inévitable lorsqu’un seul homme, de 87 ans aujourd’hui, retravaille son thème central, la séduction.
La critique « officielle » s’en est prise à ce film avec une cruauté de chacal qui n’est pas compréhensible car c’est une œuvre qui, si elle ne casse rien, reste un beau coup de chance.