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Hollywood est en mode remake en ce moment. Ce qui laisse peu de films orignaux à se mettre sous la dent. Voilà qu’on nous propose une version 2024 d’un film d’il y a trente ans, il est vrai sur un sujet très actuel.
Lee Isaac Chung (Minari) est un vrai raconteur d’histoire. Son film précédent, Minari, était un fantastique petit film sur l’immigration. Le réalisateur s’est lancé maintenant dans la réalisation d’un film avec un budget vingt fois plus important en tentant de ne pas perdre l’essentiel, le cœur de l’histoire. Une histoire de tornade dans laquelle un des personnages explique que ces phénomènes deviennent de plus en plus habituels et dévastateur. Cependant, le film évite d’expliquer pourquoi. Le réalisateur pense sans doute que les films ne doivent pas délivrer de message aux spectateurs. Surtout à destination du public du Midwest américain, qui vote républicain et ne veut pas entendre parler du changement climatique.
Le film est un blockbuster plutôt bien mené. Les tornades sont impressionnantes, l’histoire nous surprend à plusieurs reprises. Les acteurs tiennent la route avec la nouvelle grande star du cinéma américain Glen Powell, souriant et charismatique, et l’actrice anglaise Daisy Edgar-Jones qui s’est spécialisée dans le rôle d’Américaines du sud. On remarque aussi le futur Superman, David Corenswet, et un Anthony Ramos excellent.