1917 est d’abord une prouesse technique incroyable. Des mois de répétions ont été mis en place pour la préparation de façon à donner l’impression que 1917 est un film en une seule prise. Cela veut dire qu’on ne coupe jamais à la fin d’une scène et qu’on suit une seule vue de caméra.
Au plus fort de la Première Guerre mondiale, deux jeunes soldats britanniques, Schofield et Blake, se voient confier une mission à première vue impossible. Dans une course contre la montre, ils doivent entrer en territoire ennemi et délivrer un message qui permettra d’éviter une attaque meurtrière contre des centaines de soldats, dont le propre frère de Blake.
Sam Mendes (« American Beauty », « Skyfall ») prépare son tournage comme pour une pièce de théâtre avec beaucoup de répétitions et un planning très précis. Lui et son merveilleux directeur de la photographie, Roger Deakins, tournent tout en « shot ». Ce qui fait penser pour citer des exemples contemporains à « Victoria » ou « Birdman » ou au plus ancien « The Rope » de Hitchcock. Cette technique n’est pas facile mais elle apporte énormément à la narration du film surtout pour la deuxième partie du film où la claustrophobie de la guerre est palpable. Les images dans la ville sont somptueuses. Le film repose surtout sur cet élément technique, car le scénario n’est pas très original. Il faut cependant relever que la tension est toujours présente, la musique entrainante, les images magnifiques et les acteurs bien choisis.
George MacKay et Dean-Charles Chapman ne sont pas encore connus, mais George MacKay tire son épingle du jeu. Il est très réaliste en soldat perdu dans cette guerre inutile. Plusieurs acteurs britanniques très connus font des caméos intéressantes.