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Review Hell or High Water

Hell or High Water” aurait pu être un film indépendant conventionnel, une histoire triste avec une exagération de drame et de réalisme. Que du contraire, le film nous surprend assez vite par son histoire, sa direction, sa subtilité et son jeu d’acteurs !

Après la mort de leur mère, deux frères organisent une série de braquages, visant uniquement les agences d’une même banque. Ils n’ont que quelques jours pour éviter la saisie de leur propriété familiale, et comptent rembourser la banque avec son propre argent. À leurs trousses, un ranger bientôt à la retraite et son adjoint, bien décidés à les arrêter.

David Mackenzie (« Young Adam », “Starred Up”) est justement connu pour ses drames britannique très noire et dure. Ici il change de registre avec ce Western moderne qui est beaucoup plus subtile qu’il en a l’aire. Le film nous surprend non seulement durant le film mais aussi avec sa fin. Le film est retrouve et relance de façon moderne le Western, un peu perdu ses temps-ci. Mackenzie décrit l’Amérique profonde de manière réaliste mais ne sombre pas dans le cliché. Grâce à des dialogues (on salue l’excellant travail du scénariste Taylor Sheridan) succulents le film nous lance de braquage en braquage, de scène plus surprend les unes que les autres dans des villages perdus au milieu d’un Texas en crise.

Le film est porté par deux duo éblouissant et tellement différents : Chris Pine / Ben Foster et Jeff Bridges/ Gil Birmingham. Pine est charismatique et sensible, Forster donne, comme à son habitude, le meilleur de lui-même dans le rôle du frère fou-à-lier. Jeff Bridges est émouvant et drôle grâce à son duo avec l’excellant Gil Birmingham (son partenaire mi-indien mi-mexicain).

Une belle vision de l’Amérique profonde pour un des meilleurs films de 2016.

Stanley Berenboom

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