0

Review Indiana Jones and the Dial of Destiny

Une dernière pour la route. Harrison Ford reprend son chapeau et son fouet pour une belle aventure contre son ennemi juré le nazisme. L’ennemi parfait qui fonctionne mieux que les communistes du dernier film.

  1. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l’estimé docteur Jones, professeur d’archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles. Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d’un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d’Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n’a d’autre choix que de se lancer à sa poursuite.

James Mangold (Ford vs Ferrari, Logan) est un excellent cinéaste qui connait la musique et qui nous a déjà fait frémir avec quelques très belles réussites. Ce n’était donc pas un mauvais choix pour remplacer Steven Spielberg. Cependant, il lui manque ce quelque chose pour égaler la manière du grand Steven, cette fièvre qui enveloppait chaque scène d’action en accord avec la musique géniale de John Williams. Le scénario est beaucoup meilleur que le précédent volet. Mais la première partie avec un Indy jeune ne fonctionne pas aussi bien qu’on l’aurait espéré, les effets des effets spéciaux pour rajeunir le visage de Ford donnent au pauvre Harrison Ford l’image d’un personnage de jeu vidéo. Et la longueur du film rallonge inutilement l’aventure. Mais dans l’ensemble, si on ne se montre pas trop critique, le film reste une chouette aventure à vivre sur grand écran.

Harrison Ford est toujours le fondement de cette franchise quoique son âge commence à se faire sentir. Il ne lui est plus aussi facile de se lancer dans des grandes aventures à 80 ans. En revanche, la grandiose Phoebe Waller Bridge est là pour nous entraîner avec verve dans cette folle aventure. Sans oublier qu’un grand film ne fonctionne que si son méchant est réussi et il n’y a pas mieux que Mads Mikkelsen une fois de plus parfait.

Stanley Berenboom

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *